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EPI : quand les arts plastiques et l’EPS font corps autour de la lumière

Et si le corps devenait crayon, pinceau ou matière ? C’est à cette exploration poétique et sensorielle que les élèves de sixième du lycée français Jacques Prévert ont été conviés dans le cadre d’un projet interdisciplinaire mêlant arts plastiques et éducation physique et sportive, intitulé La ligne qui danse.

Au croisement de la performance, de la chorégraphie et de l’expérimentation plastique, ce projet a permis aux élèves d’interroger la place du corps dans l’art, tout en explorant les notions d’espace, de rythme et de lumière.

Dessiner le mouvement, sculpter la danse

En arts plastiques, les élèves ont d’abord découvert comment représenter un corps en mouvement par le biais de sculptures en fil de fer, inspirées du travail d’Alexander Calder ou encore des lithographies de Joséphine Baker. En prolongeant cette recherche, ils ont projeté l’ombre de leurs œuvres pour en tirer des compositions graphiques, jouant sur l’abstraction, la déformation et la suggestion du geste.

La séquence s’est conclue par une expérience de light painting, dans le noir, où chaque élève a tracé avec son corps et une source lumineuse un dessin éphémère capté par la photographie. La lumière devient ici trait, le corps devient outil, et l’espace devient toile.

Composer une chorégraphie lumineuse

En EPS, ce même travail sur le mouvement s’est traduit par la création de courtes chorégraphies en lien avec la lumière. Les élèves ont appris à jouer avec l’intensité, la direction, les rythmes corporels et les interactions pour créer des compositions dansées, nourries de leur imagination et de l’observation des œuvres étudiées en arts plastiques.

Ils ont également découvert des figures emblématiques comme Loïe Fuller ou Vaslaw Nijinsky, qui ont inscrit le corps en mouvement au cœur de leur démarche artistique.

Quand le corps devient langage

Ce projet a permis de décloisonner les disciplines pour inviter les élèves à penser autrement leur rapport au corps : non plus comme simple vecteur d’effort physique ou de représentation figurative, mais comme un outil sensible, expressif, créateur.

En croisant les regards, en jouant avec les médiums, en s’appropriant des références variées, les élèves ont donné vie à une ligne dansante, oscillant entre ombre et lumière, entre geste et image, entre le visible et le ressenti.

Une expérience riche, qui démontre une nouvelle fois la puissance du dialogue entre les arts et l’éducation physique pour éveiller les jeunes à la beauté du mouvement et à la poésie du corps.

Vidéo réalisée par Eve CAPEL

Music by Dvir from Pixabay